Les règles de politesse entre professeur et maître de conférences

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous au sujet de la politesse, un thème dont les règles sont aujourd’hui bien oubliées par les étudiants mais aussi par les maîtres de conférences. Si j’ai déjà évoqué le cas des étudiants (Les bons conseils du Professeur Ignoble (3) – Petite leçon de politesse à l'usage des étudiants), je me vois aujourd’hui dans l’obligation d’évoquer le cas des maîtres de conférences.

Il existe une hiérarchie à l’université entre professeur et maître de conférences, hiérarchie qui matérialise la méritocratie républicaine. Les deux corps sont donc distincts et il convient donc de ne pas mélanger torchon et serviette…

Je m’explique, je croisais la semaine dernière une de mes anciennes doctorantes (pas la plus brillante, ni la plus belle d’ailleurs, les deux allant, hélas, souvent de pair pour une femme…) dans un comité de sélection pour un poste d’un malheureux IUT de province. Par courtoisie et vu le peu de monde d’importance sur place, j’ai longuement discuté avec elle. Et, à la fin de la conversation, qu’entends-je ? Elle m’indique, d’un ton de reproche que je suis plus agréable que le mois d’avant au congrès X où je ne l’aurais pas salué. J’ai tourné les talons et ne lui ai plus adressé la parole.

Devant tant d’insolence et d’impertinence, je me vois contraint de rappeler les règles de politesse entre professeur et maître de conférences dans ce blog. Dans les congrès d’importance, les professeurs restent entre eux à discuter de sujets d’importance pendant que les maîtres de conférences se doivent de rester à l’écart. Ils ne sont pas encore à même de saisir le génie des professeurs et doivent se garder de venir perturber nos discussions d’importance de professeurs par des gazouillements de maîtres de conférences. Si le professeur ne prend pas le temps de saluer le maître de conférences en congrès, c’est qu’il est occupé par des tâches d’importance. Le seul cas est l’octroi de délassements intimes qui permettent la détente légitime d’un professeur débordé par ailleurs…

Quelle attitude doit alors adopter le maître de conférences ? Ce dernier doit savoir rester à sa place et éventuellement se placer dans le champ de vision du professeur pour bénéficier d’une rapide salutation, si le professeur en a encore le temps et la force. Mais si rien n’arrive, il ne doit pas s’offusquer. L’ordre et le rang. Toujours. Point. A la ligne.

Le génie est un fardeau pour qui en est doté tant la masse est ignare

Le professeur ignoble.

PS : un remerciement à Hugo pour l’inspiration.

Comments

[Yacine]

Vos paroles prouvent votre bassesse, votre niveau d'études n'est qu'un moyen de combler votre immense complexe d'infériorité. Un professeur qui mérite son grade, vous ne le verrais jamais se prendre pour une divinité supérieur, et ne s'accorde que peu d'importance, car plus le niveau intellectuel augmente, plus on prend conscience de sa petitesse face à l'immense savoir du monde. Alors ayez la descende de gardez vos bêtises pour vous, et ne vous ridiculisez pas devant autant de monde.

[nom]

Si vous pensez ce que vous dites, vous êtes vraiment ignoble.