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Les bons conseils du professeur ignoble (6) – dénoncer les impostures

5 Mars 2012 , Rédigé par profignoble Publié dans #Les bons conseils du Professeur Ignoble

Bonjour à tous,

 

Je voudrais faire une petite mise au point sur un concept qui prend une ampleur incroyable et injustifiée au vu de sa vacuité. Il est de mon devoir de montrer les fausses pistes, dead-ends et autres apories dans lesquelles certains chercheurs tombent trop facilement. Même si je produits ainsi une distorsion de concurrence (après tout, une fausse piste est un moyen de sortir un concurrent chercheur de la route vers l’excellence), je suis trop agacé pour rester dans ma réserve.

 

Les plus agiles d’entre vous auront compris qu’il s’agit de la reconnaissance. J’entends ça et là (lors des compte rendus d’articles que me font mes doctorantes – mon ingénieuse « veille concurrentielle ») que la reconnaissance au travail est insuffisante, causant mal-être ou encore souffrance, et que les marques de reconnaissance sont indispensables pour la construction de l’identité de chacun au travail…

 

Naïfs, ne tombez pas dans le piège tendu par les syndicats gauchistes ! C’est encore une stratégie pour extorquer de l’argent ! Comme de par hasard, une des formes de cette reconnaissance est justement la rémunération… Habile procédé – bien que grossier, mais il faut croire que plus c’est gros, plus ça passe – pour dissimuler une incompétence et revendiquer une prime. Réfléchissez un peu : (1) tout travail est déjà payé par le salaire que l’on négocie librement à l’embauche, pas la peine de réclamer ce qui est déjà obtenu ; (2) faire l’objet de reproches, de brimades, de mises à l’écart n’est pas un signe de manque de reconnaissance mais de sanctions justement obtenues quand on a pas fournit le travail prévu ; (3) ne pas avoir de « bonjour », « s’il vous plaît », « merci », etc. n’est pas le signe d’un manque de respect mais bien plutôt d’un manager ou de collègues efficaces qui ne perdent pas de temps dans des causeries déplacées (comme me le disait justement un ami dirigeant en me parlant des pauses café de ses salariés : « combien de clients perdus avec ces pia pia pia ») ; (4) si l’on n’est pas content, on s’en va – c’est quand même simple ! Donc, la soit disant souffrance au travail n’est que pleurnicheries simulées – procédé détestable puisqu’il s’agit d’une forme de chantage odieux : payez moi sinon je pleure plus fort.

 

A bon entendeur… Je vous laisse imaginer le sort qu'il faut réserver à ces nuisibles (pour quelques pistes, voir mon excellent billet : Les bons conseils du professeur ignoble (4) – Comment détruire le département voisin ?)

 

Le génie est un fardeau pour qui en est doté tant la masse est ignare (et tordue).

 

Le professeur ignoble

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